Newsletter N°64 - Bonne année, ou pas...
Bonne année, ou pas...
Je vous souhaiterais bien une bonne année, mais j’ai des scrupules. Ben oui, 2012, c’est l’année de la fin du monde selon le calendrier aztèque, l’année du changement selon les socialistes, et toujours la crise selon les autres. Alors allez garder le moral avec tout ça…
En plus, j’avais de temps en temps un retour sur mes éditos début 2011, pour me dire qu’il y avait une faute, qu’on ne comprenait rien ou bien que j’étais misogyne et, sur la fin, plus rien. Sauf un grincheux, qui se reconnaîtra, qui s’est plaint de ma séance d’autosatisfaction du 8 décembre dernier. Alors que bon, en cette dernière newsletter de dernière année avant la fin du monde, c’était bien excusable…
A bien y réfléchir, il n’y a d’ailleurs pas de quoi être grincheux. C’est plutôt une bonne nouvelle cette fin du monde, pour l’économie. Oui, puisque tout va s’arrêter, pourquoi s’évertuer à chercher des solutions pour rembourser nos dettes. Y’a qu’à attendre ! Et puis, après tout, pourquoi continuer de travailler ? On pourrait plutôt tous se mettre en vacances - on assurerait quand même une permanence pour la production des biens de première nécessité, genre le Nutella et les crèmes glacées. Ce serait dommage de faire face à une pénurie… - et attendre tranquillement la fin du monde.
Pour se faire plaisir, avec la réduction de la consommation énergétique que cela engendrerait, on pourrait même arrêter les centrales nucléaires, si cela se trouve ! Elle est pas belle la vie ?!
Oh, je sens qu’il y a déjà des sceptiques… Des qui n’y croient pas à ce sympathique épisode pré apocalyptique. Ce qui est bête, c’est que c’est de plus en plus difficile de trouver un aztèque compétent sur cette planète, capable de nous confirmer ou pas la nouvelle.
Bon, comme je ne vous sens pas chauds, je vous propose autre chose : nous allons repousser exceptionnellement la fin du monde à l’année d’après. Je sais, ce n’est pas très sympa pour tous ceux qui se sont préparés sérieusement, mais cela nous donnera le temps de bien tout programmer, de remplir des hangars entiers de pots de Nutella et de crèmes glacées, pour bien profiter en 2013.
On fait comme ça ?
Banco !
En attendant, au boulot ! On a une crise et une dette abyssale à effacer !
A dans 15 jours, frais et dispos. Et bonne année quand même.
Jean-Sébastien